Il règne, à la veille du lancement de la 35e édition de Jazz in Marciac (JIM), comme une douce euphorie dans la bastide gersoise où l'on se prépare à accueillir une belle brochette d'officiels. «C'est l'année des bonnes surprises», se réjouit Jean-Louis Guilhaumon, directeur du festival et maire PS (ça aide ?) du village, car, outre la présence de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et de sa collègue déléguée au Commerce et au Tourisme, Sylvia Pinel, le président de la République sera également de la fête. Foi de Gascon, on n'avait pas vu cela depuis 1988 : «Le festival ne durait à l'époque que sept jours et François Mitterrand avait fait le déplacement.»
Elèves. Demain, avant d'assister au concert de la chanteuse et contrebassiste Esperanza Spalding (chouchoute d'Obama), François Hollande se rendra à l'Astrada, la nouvelle salle désormais ouverte à l'année pour une cinquantaine de levers de rideau pluridisciplinaires. Grâce aux bons résultats d'exploitation de l'an passé, avec la venue de 15 000 personnes (dans une agglomération qui en compte 1 350), cette salle de 500 places devient une scène conventionnée.
Autre lieu emblématique de Marciac où Hollande fera une halte, son collège. L’établissement, qui a failli disparaître dans les années 90, doit sa survie à l’enseignement du jazz, de la sixième à la troisième, à raison de cinq heures par semaine. Une exception française élaborée par Guilhaumon, alors principal du col