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Libération
Récit

Le Midi festival, un air de farniente

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Retour sur les trois jours passés à Hyères, entre musique, plage et sieste.
publié le 30 juillet 2012 à 16h51

Sur la foi d’une édition 2011 enchanteresse, le dernier week-end de juillet a été dédié au Midi Festival. Trois jours partagés entre concerts, siestes et soirées, et une bataille ardue pour ne pas finir rôti par le soleil de la Méditerranée.

Prendre le train de 10h19

On déplore l'absence de chiffres officiels, mais on se doute que ce festival accueille un certain nombre de Parisiens. Dans le seul train au départ de la capitale, qui, le 27 juillet, permet d'arriver à l'heure pour le début des concerts, on remarque quelques tendances lourdes chez les voyageurs. Un certain goût pour la presse musicale (Les Inrocks, Magic), les écouteurs dans les oreilles et les chemises à carreaux. Un tour dans le wagon-bar nous donne un avant goût de festival : anormalement plein de vacanciers en Wayfarer, une bière à la main, et des Vans au pieds, on y entend parler pop et rock indépendant. On sait qu'on retrouvera ces visages familiers à chaque coin de rue dans Hyères, à l'épicerie locale (à L'Épice'Hyères, à côté de la Coutur'Hyères), sur la grande place, sur la plage. Finalement, faire le Midi, c'est un peu comme partir en colonie de vacances.

Regretter la villa Noailles

On s’y était mentalement préparé, mais le choc est dur. Pour ses deux premières soirées, le Midi s’est délocalisé de la villa Noailles à l’hippodrome, situé près de l’aéroport. Les proportions sont différentes, le cadre aussi. Le débit de boissons qui jouxte l’hippodrome est un PMU qui retransmet en direct les exploits chevalins, et une camionnette rose vendant des gla