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Libération

Extrawelt à Brest : extradose d’electro

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Astropolis. Le duo allemand participera samedi à la dix-huitième édition du festival techno breton.
publié le 17 août 2012 à 21h36

Les frontières musicales ont valdingué depuis bien longtemps dans les écouteurs et dans les festivals, mais une barrière physique demeure : celle de la nuit. On a ainsi pris l’habitude de voir les rendez-vous musicaux glisser au fil de la journée de la pop et ses assimilés vers des sonorités plus digitales. La nébuleuse électronique - trente ans déjà - se prête peu à la fête au soleil.

Même le festival Astropolis de Brest, pourtant pensé comme une rave techno à sa naissance en 1995, s’était senti forcé de s’y mettre il y a quelques années, injectant à son tour une dose de pop dans sa programmation.

Désormais incontournable, Astropolis n’a plus besoin de cette astuce et peut, pour sa dix-huitième édition qui s’achèvera dimanche à l’heure des croissants, revendiquer fièrement machines et platines.

Le fêtard aura donc trois options devant lui samedi soir. Une scène bondissante, entre les compressions des Birdy Nam Nam et le jeune Danger, masqué pour mieux marteler une techno vrillée souvent trop prévisible. Puis une scène «nostalgique», peuplée par les survivants (Manu le Malin) et les héritiers (Limewax) du son des free parties des années 90. Entre les deux se nicheront, sur une troisième scène, les compositions plus posées de Seth Troxler et Extrawelt - notre conseil du jour.

Formé à Hambourg à la fin des années 90 par Arne Schaffhausen et Wayan Raabe, le duo a longtemps évolué en deuxième division de l'électronique allemande, signant des titres à succès (Soopertrack