Citizens! (photo ci-dessus)

Rupture L'histoire a commencé avec une discorde. Thomas Burke et Mike Evans, amis de longue date, se disputent à une fête pour savoir quelle musique mettre. L'un veut Kanye West, l'autre Suicide. Après de vaines tentatives de persuasion, ils arrivent à la conclusion qu'ils feraient aussi bien d'écrire leurs propres chansons où ils mélangeraient les différents courants de la pop. Des Flaming Lips à David Bowie en passant par Mickael Jackson.

Angoisse Si leurs chansons sont guillerettes, il ne faut pas se fier aux apparences. D'après Thomas, «la dernière décennie en Angleterre a été une période intéressante, caractérisée par un sentiment général d'angoisse, de dépression et d'insécurité». Dans cette perspective, la pop est un remède pour surmonter ce malaise. L'insouciance de leurs refrains sublime la noirceur de leur propos. Le pari de Citizens! est de transformer le(ur) mal-être en hymnes accrocheurs. Pour que leurs auditeurs ondoient, tapent dans leurs mains, et «de temps en temps, esquissent un sourire».

Style En concert, Thomas, porte la chemise boutonnée jusqu'en haut, aussi inconfortable que cela puisse paraître. Mais il ne s'agit pas de manière chez ces Londoniens pur jus, car leur sens du style est inné. «Nous sommes des garçons qui se ressemblent avec des goûts similaires. Nous avons tous naturellement un air britannique formel. Combiné avec une dose de