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Libération

Rennes d’une semaine

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Fief pop-rock historique, la ville bretonne exalte sa jeune scène jusqu’à vendredi.
publié le 23 octobre 2012 à 21h41

S'il fallait décréter une capitale de la scène rock, nul doute que, ces trois ou quatre dernières années, des villes comme Reims ou Bordeaux auraient marqué des points. Mais dans le cœur des moins jeunes, à l'instar de Saint-Etienne voire de Nantes pour le foot, Rennes continue d'occuper une place à part. Rapport à ce tournant des années 70-80 où, sur fond d'agitation new wave, plusieurs noms ont éclos concomitamment : Marquis de Sade (scindé en Octobre et Marc Seberg), Etienne Daho, les Nus ou Niagara, conférant à la préfecture d'Ille-et-Vilaine un statut de creuset, entretenu depuis par les Transmusicales, festival sémaphorique dont la 34e édition se déroulera début décembre.

Débonnaire. Sans attendre l'appel de ces prochaines rencontres internationales, Rennes opte toute cette semaine pour une sorte de concélébration locale à la bonne franquette. Une kyrielle de formations hexagonales ont des fourmis dans les jambes ces temps-ci - cf la compilation Education française (Libération du 29 septembre), baromètre fiable en circulation le 4 novembre - et la délégation bretonne profite donc du contexte pour prôner un esprit d'équipe à travers le festival I'm From Rennes qui, au gré des initiatives étalées de lundi à vendredi, affiche une humeur débonnaire : «Petit concert entre amis» de Tiny Feet hier, «photo de famille autour d'un verre [un seul ? ndlr] avec tous les groupes» demain, enregistrement