Les Rolling Stones se sont donc offert une com de crise exemplaire et de blanchiment (d’image) digne des meilleures officines de marketing. Une trouvaille hype pour contrer un buzz négatif.
Le groupe rock mythique annonce la semaine dernière qu'il ne «donnera» que quatre concerts pour son retour scénique depuis cinq ans : les 25 et 29 novembre à Londres, les 13 et 15 décembre près de New York. Histoire de souffler ses 50 bougies. Et de faire le service avant-vente de la compilation Doom & Gloom, à venir le 21 novembre, lestée de deux inédits. Quatre concerts pour le comeback d'un tel monument ? C'est la ruée. Le 19 octobre, les 32 000 billets anglais s'arrachent en sept minutes sur le site Ticketmaster, malgré leur prix (jusqu'à 500 euros). Ils se renégocient, sur un site de revente Get me in (filiale de Ticketmaster) jusqu'à… 17 746 euros. Selon The Telegraph, chaque show doit rapporter 4 millions de dollars au quartet. Une petite culbute ; 11 000 fois leur premier cachet de 1962.
L'entourage des Rolling Stones sent venir le mauvais procès. Et allume un contre-feu : jouer dans une petite salle, à prix sacrifié ; la jouer «back to basic».
Le story telling s’est déroulé jeudi. Le Rolling Stones circus jette son dévolu sur le Trabendo - une scène parisienne isolée dans le Parc de la Villette. Les réseaux sociaux s’affolent. Les 350 places à 15 euros s’arrachent ; 250 autres attribuées à des proches, une centaine échoit aux ultimes fidèles. Les média