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Libération

Les quatre fantastiques

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Hip-Hop, funkstep, pop… «Libération» a fait son choix parmi la livraison 2012 du festival.
publié le 31 octobre 2012 à 19h56

Derrière les têtes d'affiche du festival Pitchfork, Libération livre son quarté gagnant des découvertes à ne pas rater sur plus de 40 groupes programmés.

DIIV, état d’urgence musical

Ce jour de 2011, Zachary Cole Smith lance Dive en hommage à Nirvana, son «groupe préféré», dans sa chambre de Brooklyn. Puis le garçon a dû changer de nom, un Belge était déjà sur l'affaire. Cela ne change rien à l'histoire : DIIV, donc, un an plus tard, est très tendance. «Je suis impatient», soufflait ce mardi Cole Smith, lors d'un happening parisien. La musique de DIIV a l'urgence de son créateur. «Du punk, avec de la texture dream pop et une ligne krautrock», résume celui qui a toujours beaucoup bougé et ne revendique «aucune racine». Sorti en juin sur le label new-yorkais Captured Tracks, Oshin a récolté des lauriers de la presse musicale. DIIV fascine par son sens de l'équilibre et de l'excès de vitesse, sans foncer tête baissée dans le mur (du son). Cole Smith résume à sa façon sa méthode : «Je veux un truc démocratique entre la voix, la musique et le rythme.» En control freak revendiqué, l'Américain n'a qu'une ambition : «Faire de la musique simple, avec une simple ligne de basse, des simples mélodies.» Pas si simple.

Disclosure, explorateurs de frontières

Repérés en ligne depuis 2010, les deux frères Guy et Howard Lawrence, alias Disclosure, publieront leur premier album «au printemps prochain», confient-ils. On peut d'ores et déjà penser que ce disque sera attendu pour de bonnes rai