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AlunaGeorge et DIIV réveillent le Pitchfork

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Sébastien Tellier et James Blake étaient aussi présents à la première soirée du festival parisien.
AlunaGeorge au Pitchfork Music Festival. (Photo Elvire von Bardeleben)
publié le 2 novembre 2012 à 14h30

La queue pour récupérer le pass presse nous fait rater l'élégant et léthargique How To Dress Well. On se console vite : connaissant Pitchfork, on ne manquera pas d'ambient experimental pendant ces trois jours.

On arrive donc juste à temps pour les Londoniens hip pop AlunaGeorge. En fait de duo, on voit surtout Aluna Francis, alors que George Reid se perd parmi les musiciens. Très 90's dans son t-shirt coupé au-dessus du nombril, elle occupe l'avant de la scène et fait penser à un croisement réussi entre MIA et TLC.

Les New Yorkais de DIIV, dont le nom est un hommage à la chanson Dive de Nirvana, prennent la relève sur la scène opposée. Le look cheveux gras et t-shirt à manches longues du guitariste s'explique facilement, comme leur reprise de Bambi Slaughter, morceau de Kurt Cobain. Loin d'être passéiste, leur shoegaze mélodique constitue une des meilleures surprises de la soirée. Avec eux, même les solos de guitare passent très bien.

C'est moins le cas de Japandroids, duo canadien guitare/batterie, qui déchirent nos chastes oreilles pendant une heure alors qu'on se remettait à peine de du show de Factory Floor, dont la techno brute inspirée par la musique répétitive et le krautrock est arrivée un peu tôt dans la soirée.

Frànçois and the Atlas Mountains remplacent Chairlift, bloqués à New York pour cause d'ouragan. Si leur prestation s'était révélée très convai