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Libération

Winter Camp Festival, nouvelle kermesse indé de fin d'année

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«Next» a rencontré les organisateurs du nouveau festival parisien défricheur.
publié le 5 décembre 2012 à 11h04

En 2012, les Transmusicales de Rennes ne sonneront pas la fin officielle des de l'année des festivals. Un nouvel arrivant occupe le dernier créneau libre avant la dinde aux marrons et la gueule de bois: le Winter Camp Festival, qui occupera du 11 au 15 décembre plusieurs salles parisiennes.

À l'origine de ce projet ambitieux, Cyril Bahsief, ex-programmateur du Café de La Danse, aujourd'hui au Printemps de Bourges, et Guillaume Benfeghoul de l'agence de booking et production Daka Tour (qui s'occupe entre autres des groupes Concrete Knives et Juvenile). Tous deux reviennent sur la genèse du festival, et nous éclairent sur leurs choix de groupes, souvent méconnus mais toujours prometteurs.

Comment avez-vous eu l'idée du Winter Camp?

G.B.: On avait envie d'un festival organisé par une équipe de programmateurs et de tourneurs, qui multiplierait les cartes blanches à des labels (4AD, Bella Union...) et des éditions spéciales. On a par exemple demandé à Jason Lytle, le leader de Grandaddy, de se produire avec Young Rapture Choir, la chorale du collège Saint-Joseph de Cognac, comme il l'avait fait cet été. Ça n'a pu se faire faute de temps, mais on le garde en tête pour l'année prochaine.

C.B.: On voulait une programmation indie pop rock originale et de qualité, non soumise à l'actualité. On a fait appel à des artistes que l'on aime depuis longtemps comme Owen Pallett, ou en pleine éclosion (BRNS, The Amplifetes), qui ne manqueront pas de se faire remarquer en 2013...