On pourrait qualifier le premier album des Allah-Las de «rétro», mais ce ne serait pas vraiment lui faire honneur (rapport aux nombres d'objets auxquels ce qualificatif est attribué aujourd'hui: musique, mais aussi papier-peint, mariage, coiffure, allure, jeux vidéos, coque d'iPhone, etc...). Les Allah-Las, quatre nice guys californiens, se livrent à un savant dosage d'influences pour aboutir à une pop opulente aux accents garage, flirtant tantôt avec le psychédélisme, tantôt la surf music.
Ils étaient de passage à Paris le 6 décembre pour assurer la première partie de Nick Waterhouse, leur mentor et producteur. Le Cargo, webzine musical, a filmé leur prestation acoustique chez le disquaire indépendant Ground Zero. Et on a rencontré le quatuor autour d'un café rue Sainte-Marthe.
Comment s'est passé votre concert à la Bellevilloise?
Mieux que ce qu'on espérait! C'est notre première fois en France, et on nous avait prévenus que les Français pouvaient être exigeants. Mais on ne l'a pas senti: le son était bon, le public dégageait une bonne énergie. Et jouer à Paris représente un rêve quand on vient de Californie. Surtout après quatre ans de travail acharné...
Est-ce que vous vous intéressez à la musique française