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Retraits

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publié le 21 février 2013 à 20h46

Si Kevin Ayers a illustré le rôle du Pierrot Lunaire pop, d’autres, du top de la hype à l’effacement, se sont offert le même décrochage vers un éden d’enfance de l’art, en quête de territoires plus élémentaires ou naïfs.

«Messieurs, pensez aux disques Sun, pensez à l'histoire» : voilà ce que dit le producteur fou Kim Fowley avant d'enregistrer pour la première fois les Modern Lovers de Jonathan Richmann. Qui plaque tout en 1975 pour la pop naïve : l'arrivée du laitier, les gentils dinosaures, un bonhomme de neige au supermarché. G.S.

Donovan barde lunaire. Né de Catch The Wind, star aux 100  airs cosmiques (Sunshine Superman, Mellow Yellow, Hey Gyp, Barabajagal…), ce joueur de flûte de Hamelin de l'Olympe hippie (Beatles, Stones, Faithfull, Mahesh), chu et rené père du fils de Brian Jones, a tôt piqué aux Sutras, sur l'air du Nirvana éternel. B.

Auteur en 1979 d'un pic pub rock, Sex and Drugs and Rock'n'roll, l'Anglais Ian Dury s'est mué par la suite en homme-spectacle, jouant de son infirmité pour (sur)incarner à l'aide de nombreux accessoires (fanions, voitures miniatures…) des personnages ensemble inquiétants, libidineux, désespérés et accomplis. G.S.

Figure du mouvement de redécouverte des musiques populaires dans les sixties,Emmanuelle Parrenin a perdu l'ouïe suite à un traumatisme à la fin des années 80. Reclue en Savoie, elle dit s'êt