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Libération

L’Opéra de Paris voit la vie en Verdi

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Saison 2013-2014 . Après Wagner, l’institution célébrera, notamment, le compositeur italien.
publié le 27 février 2013 à 21h56

Après avoir bouclé le premier «Ring» de son histoire, pour cause de coïncidence d'anniversaire (Wagner comme Verdi sont nés il y a deux cents ans), ce sera au tour de Giuseppe Verdi d'être célébré lors de la saison 2013-2014 de l'Opéra de Paris, qui a été dévoilée par son directeur, Nicolas Joel. «Nous allons parler la langue de l'opéra, c'est-à-dire l'italien», a-t-il lancé en annonçant notamment la production d'Aïda, qui n'a pas été donnée à l'Opéra de Paris depuis quarante-cinq ans. La direction d'orchestre revient à Philippe Jordan, la mise en scène à Olivier Py, qui assurera aussi le premier spectacle de la rentrée de septembre : Alceste, de Gluck, alignant les voix de Roberto Alagna et de Sophie Koch, sous la direction musicale de Marc Minkowski.

Joli départ pour une saison de qualité, et très grand public, qui devrait assurer encore un taux maximal de remplissage de salle (96% en 2012, ce qui a permis de dégager 8 millions d’euros de bénéfice, dont un quart reversé aux employés).

De Verdi aussi, la Traviatasera donnée avec Diana Damrau dans le rôle-titre, dans une mise en scène de Benoît Jacquot, auteur du très beau Werther, dont la reprise est inscrite à partir de janvier 2014. Pour son avant-dernière saison, Nicolas Joel a voulu se faire plaisir en insérant un capriccio de Puccini, la Fille du Far West, un opéra au pays des chercheurs d'or qui n'a jamais été donné à Paris - la création par Toscanini datant