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Ed Banger : c’est dans la pochette !

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French Touch. Le label fête ce soir, à la Villette, une première décennie marquée autant par ses disques que par son graphisme.
publié le 28 février 2013 à 20h46
(mis à jour le 1er mars 2013 à 10h40)

Il reste un mois pour aller voir, au musée parisien des Arts décoratifs, l'exposition consacrée au graphisme de la French Touch, la très disparate vague électronique française qui propulsa, dans les années 90, Daft Punk, Air ou Cassius vers un succès international. On y voit des flyers pour les soirées de l'époque et des pochettes de disque qui font désormais partie de l'imaginaire collectif. On y croise même la photo d'un jeune Pedro Winter, qui organisait déjà des soirées au Palace ou au Folie's Pigalle. Mais on n'y voit rien de la suite, encore bien trop jeune pour entrer au musée : la French Touch nouvelle génération, portée, entre autres, par son label Ed Banger (en référence au headbanging, qui consiste à secouer la tête en musique), fondé en 2003. C'était il y a dix ans et la maison parisienne fête ça ce soir, à la Villette.

Ed Banger aura probablement droit un jour à son expo, mais cet anniversaire est l’occasion de se poser un instant sur les explorations graphiques qui ont fait ce label tout autant que la musique qu’il a publiée avec une réussite diverse (Justice, Sebastian, Krazy Baldhead, Zongamin, Uffie…).

«Copains». «Avant de lancer Ed Banger Records, j'avais cherché quelqu'un pour faire le design de mon site de manager, racontait cette semaine Pedro Winter, qui veillait à l'époque sur les carrières de Daft Punk, Cassius et DJ Mehdi. C'est à cette époque que j'ai rencontré So-Me, dans une soirée rap.»