Les Grandes Jouisseuses (1978).
«Mon ami réalisateur Claude Bernard-Aubert, qui a notamment fait l'Affaire Dominici avec Jean Gabin, avait du mal à placer ses films dans les années 70 et s'est donc tourné vers le cinéma porno. C'était la grande époque, on en produisait beaucoup, et il fallait bien manger. Par amitié, je lui faisais de la musique au kilomètre. Un film de cul, on en regarde un et après ça fonctionne toujours pareil !» Sous le pseudo de Paul Vernon, Alain Goraguer habillera ainsi une bonne trentaine de X. Cette séquence de sa carrière mériterait un travail de réédition critique.
Laura Fontaine et son quartette (Fontana).
Coauteur d'un unique album de jazz sous son nom (Go-go- Goraguer, en 1956), Alain Goraguer a exprimé ses talents de pianiste dans une série de disques aujourd'hui à peu près introuvables, dans lesquels il invente Laura Fontaine pour mouliner un jazz cool à outrance. On trouve notamment dans ce «45-tours super danse», le My Heart Belongs to Daddy, de Cole Porter, surtout connu dans la version de Marilyn Monroe, et la Vie mondaine, traduction française de The Lady Is a Tramp, encore (bien) repris en 2011 par Lady Gaga et Tony Bennett.
Los Goragueros (Philips).
Vers la fin des années 50, Alain Goraguer se cache également derrière Los Goragueros et enregistre quelques pastiches cha-cha-cha publiés en 45-tours. «C'était la mode des orchestres lat