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Libération

Un album bankable sur fond de banquise

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Enjeu commercial de taille, «Little French Songs» ne peut se départir d’un contexte politique pesant.
publié le 29 mars 2013 à 20h36

Le nouveau CD de Carla Bruni sort lundi chez Barclay, la maison de disques de Noir Désir, Zebda et Bashung. Sans clause particulière, le contrat porte sur trois livraisons. Outre la France, premier marché visé, la chanteuse peut, en se fiant à ses scores précédents, nourrir également de solides espoirs à l’export, notamment du côté de l’Allemagne, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l’Italie.

En 2008, son précédent album, Comme si de rien n'était, s'était vendu à environ 200 000 unités dans l'Hexagone et autant à l'étranger. Depuis, le marché du disque n'a cessé de s'effondrer, mais Barclay ambitionne néanmoins d'atteindre un chiffre comparable, à partir d'une première vague de 60 000 copies mises en place en France.

Pour la partie promo, une bonne vingtaine de rencontres ont été planifiées depuis Paris (le 22 avril, elle ira faire la même chose une semaine durant aux Etats-Unis). Concernant les télés, Olivier Caillard, directeur de Barclay, assure privilégier «les émissions où, en plus de répondre aux questions, elle pourra chanter en direct. L'idée étant de la positionner comme artiste et d'éviter autant que possible les talk-shows susceptibles de déraper».

A propos de dérapage plus ou moins contrôlé - là est toute la question -, de toute façon, le mal est fait. Allumant la mèche médiatique, la chanson le Pingouin a déjà fait jaboter. «Des albums ont dû fuiter, parmi ceux envoyés en amont à des journalistes, avance Olivier Caillard.