Son allure filiforme et sa crête de plumes lui donnent, sur scène, des airs de chaman musical. Benjamin Skeeper, artiste australien d'origine japonaise, entraîne le spectateur dans une jungle de sons, d'images, de mixes. Il joue du violoncelle, qu'il laisse planer en intro, y ajoute des bruits de scie, de plume, une touche de piano ou de clavecin, et transforme son show solitaire en rêverie multi-instrumentale. Génie précoce - il a fait sa première tournée en tant que pianiste à 7 ans - Benjamin Skepper est un conteur autant qu'un mélodiste. Dans sa sélection, il revient sur les premiers émois de l'adolescence avec Radiohead, Portishead, un tube japonais qui fit le tour du monde en 1963, et rend hommage à la techno minimale de Detroit, Jeff Mills en l'occurence.
1. The Picasso Summer (The stories of Ray Bradbury)
«Si on veut étudier les racines de la musique contemporaine, on peut retourner aux impressionnistes. A leur époque, il y avait la liberté d’expression, de penser, la liberté d’être. Et une vraie collaboration entre les artistes et les penseurs. Ils ont ouvert une voie».
2. Funkadelic If You Got Funk You Got Style
«George Clinton est encore dans le coup, remuant ses fesses partout dans le monde. Quelle inspiration et preuve de longévité ! Je n’aime pas seulement ce morceau funky. J’adore