Une nouveauté de taille attend les habitués du Printemps de Bourges, d’autant plus incontournable qu’elle concerne la structure la plus emblématique de la manifestation marquant chaque année le top départ des festivals de musique populaires.
Exit le Phœnix, vaste chapiteau où convergent les têtes d'affiche. Place au W, à propos duquel Daniel Colling, directeur historique du festival, ne fournit aucune explication quant au (curieux) choix du nom, mais apporte volontiers plusieurs précisions techniques: «Ce n'est pas changer pour changer, ce que nous faisons en moyenne tous les huit ans, mais pour améliorer. Il n'y aura plus de laids cordages tout autour et, surtout, les deux pignons - extrémités - verticaux permettront d'adosser la scène au fond et de faire gagner à celle-ci 30 centimètres, ce qui portera sa hauteur à 1,80 mètre et offrira ainsi une meilleure visibilité au public».
Un peu moins large et plus long, «avec une charpente polygonale et une toile intérieure noire», le W, qui n'appartient pas au Printemps, mais est «loué pour quatre ans», aura une jauge comparable à celle du Phœnix, autour de 6 500 places.
Pour faire bouillir la marmite, la 37e édition de l'ex-cénacle contestataire des années 70 misera sur M, C2C, 1995, Mika, Sexion d'assaut et sa désormais fameuse «rock'n'beat party» du samedi soir (featuring Skip & Die, !!!, Breakbot…), où les jeunes ont pris l'habitude de venir brûler les calories concomitamment absorbées - à t