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Critique

Bourges : le Printemps cultive ses boutures

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Chanson. En marge des pointures, la 37e édition du festival soigne la relève, de Bigflo & Oli à Granville.
publié le 26 avril 2013 à 21h56
(mis à jour le 29 avril 2013 à 9h52)

L’espace d’une nuit, la ville de Bourges, à l’image du reste du territoire français, est passée de l’été à l’automne. Ce faisant, le Printemps, lui, continue jusqu’à dimanche. On ne dira jamais assez l’importance qu’exerce le climat sur le moral des troupes, y compris lorsque l’essentiel des manœuvres se déroule à couvert.

Ainsi la 37e édition du rendez-vous phare de la saison a-t-elle démarré, mardi, sous un soleil insolent, contrastant avec le souvenir traumatisé qu'avait laissé un Printemps 2012 en mode mousson.

«Roots». Profitant de l'embellie, on pouvait arpenter l'immuable allée marchande qui, au gré des stands et échoppes, entretient les reliquats roots de la manifestation, des vendeurs d'instruments garantis sans OGM (mention pour le «bol chantant du Tibet») aux spécialités locales («Les pommes du Val de Loire, les pommes ont leur terroir» - dont on ne doute pas non plus qu'elles soient cultivées dans la tradition). Le nez au vent, il était aussi permis de s'arrêter devant les trois ou quatre scènes gratuites formant une sorte de off officieux, telle une possible antichambre à des groupes qui, pour certains, auront dans un avenir plus ou moins proche l'opportunité de côtoyer le gratin. C'était le cas des importés Phoebe Jean, Sizarr et BRNS, développés voici peu dans ces pages, mais aussi des Français Bigflo & Oli et Bengale. Des premiers, on gardera l'image de deux poids plumes, mouches du coche à l'ef