Le rappeur bas-normand Orelsan a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris ce vendredi à une amende de 1 000 euros avec sursis pour injure et provocation à la violence à l'égard des femmes.
En juin dernier, il avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris dans son procès contre «Ni putes ni soumises». L'association féministe reprochait au rappeur les paroles de la chanson «Sale Pute» et le poursuivait pour «provocation au crime». La liberté de création l'avait emporté sur le sexisme.
Cette fois, d'autres associations féministes (Les Chiennes de garde, le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial) attaquaient le rappeur pour un concert tenu au Bataclan, où il avait chanté quelques unes de ses chansons aux propos controversés : «Je te quitterai dès que je trouverai une chienne avec un meilleur pédigree», «les meufs c'est des putes» ou «si t'es gourmande je te fais la rondelle à la margarine». «Putes», «chiennes», l'image des femmes est «bafouée», avait estimé l'avocat des associations, Me Alain Weber.
«Je ne suis pas en train de faire un discours politique», «c'est une chanson, je ne suis pas en train de donner mon avis», avait expliqué Orelsan - Aurélien Cot