«C'est vraiment Johnny, cette photo, là.» Photo Tony Frank
Johnny dit de lui: «il est important dans mon parcours, dans tout ce que j'ai pu faire dans ma vie.» Il dit aussi lui avoir souvent conseillé, depuis les cinquante ans que dure leur amitié: «Prépare une photo. Moi quand je fais un concert, je prépare l'entrée, la sortie. Trouve une idée.» Waouh. C'est Johnny qui donne des conseils et c'est Tony Frank, son photographe quasi attitré depuis les années 60 qui l'écoute derrière ses lunettes noires. C'est lui qui le shoote, toujours ou presque: pochette de disques, photos pour Salut les Copains, photos de tournée, photos de scène, photos en famille avec Nathalie Baye... Un documentaire (1) est d'ailleurs consacré à ce photographe discret, drôle et plutôt modeste, ami des stars, qui a mis des images depuis presque un demi-siècle sur la musique française. Véronique Sanson, Eddy Mitchell, Julien Clerc, Polnareff (la pochette culte où le chanteur est cul nu, c'est lui), Gainsbourg bien sûr, Barbara, Hugues Auffray. Mais aussi James Brown, Otis Redding, The Who, Nina Hagen, Zappa, bon on ne va pas faire tout le bottin, la liste complète est sur son site. A l'occasion des 70 ans du fauve aux yeux de laser (Johnny, pour ceux qui vivraient dans une grotte sans le son), entretien avec Tony Frank (de son vrai nom Jean-Henri Laulé, parce que comme Hallyday fait plus amérloque que Smet, Frank, ça jette plus a