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Retour au Sónar de Barcelone

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Kraftwerk, vendredi à Barcelone. Seul Ralf Hütter (à gauche) joue au sein du groupe depuis sa formation en 1970. (Photo Sonar.)
publié le 17 juin 2013 à 14h23

Surpeuplé comme jamais (122 000 personnes en trois jours et deux nuits, record battu), ambitieux pour ses dix prochaines années pendant lesquelles il compte se transformer - à côté de la musique - en salon international des technologies du spectacle, le festival Sónar de Barcelone reste au fond le même. Il n'est plus depuis longtemps le festival défricheur par excellence (il laisse ça au Unsound, par exemple) mais le parrain du secteur vers lequel on revient avec plaisir pour voir en quelques jours les artistes qui font l'année en cours, ceux qui feront l'année prochaine et ceux qu'on ne présente plus. Sans oublier quelques déviations planquées au milieu du programme. Retour en quatre temps sur une vingtième édition réussie, avec un programme de jour qui a profité de nouveaux espaces bien plus praticables à la Fira Montjuic, près de la place d'Espagne, et un Sónar de nuit qui permet, malgré son gigantisme, de voir quelques spectacles rares.

Baauer: le Barcelone shake

2013 est son année mais personne ne l'a vu venir. Harry Bauer Rodrigues, alias Baauer, n'a publié que deux maxis qui l'ont tranquillement rangé dans la longue liste des producteurs électroniques à suivre, avec son mélange de trap, de hip-hop, de baile funk et de techno cassante. Signé sur The Jeffrees l'un des labels de Di