«Là-bas/Tout est neuf et tout est sauvage/Libre continent sans grillage/C'est pour ça que j'irais là-bas.» Voilà le texte à commenter qu'ont découvert les aspirants au baccalauréat professionnel mercredi. Pendant que les filières classiques planchaient sur Giono, Steinbeck, Paul Valéry ou Michel Tournier, les élèves de la filière pro devaient commenter les paroles de Là-bas de Jean-Jacques Goldman. Comme les élèves du CAP coiffure de Reims avaient dû analyser en 1986 Envole-moi du même chanteur.
La révélation du sujet a vite suscité des commentaires sarcastiques sur Twitter:
Lili de Pierre Perret en 2005, et Je ne suis qu'un cri de Jean Ferrat l'an dernier ont été utilisés pour des sujets du bac, mais Fanny Capel, professeur membre du collectif Sauver les lettres, se dit «consternée»: «Ce sujet, c'est le degré zéro de la littérature. Proposer une chanson comme sujet du bac ne me choque pas, mais là il n'y a aucune qualité littéraire. C'est une jolie chanson, mais le texte c'est du niveau collège.» Pour elle, on a «donné les points de l'épreuve aux élèves dans un joli cadeau bonus».
Un jugement qui n'est pas partagé par d'autres enseignants, comme Mireille*, professeur de