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portrait

Joyce Jonathan: le chant, maintenant

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Réfléchie, confiante, structurée, la jeune chanteuse protégée de Louis Bertignac est aussi la petite amie du fils de Hollande.
Paris, le 24 juin 2013. Joyce Jonathan, chanteuse française. (Photo Audoin Desforges.)
publié le 30 juin 2013 à 21h16

Photo Audoin Desforges.

Elle fait confiance. La mode est au flinguage antiriches, elle donne rendez-vous chez sa mère, à Paris, dans un 200 m2 de malade mental au cœur du triangle d'or Saint-Michel, Odéon, Saint-Germain-des-Prés. La presse se gargarise de sa relation de plus d'un an avec Thomas, fils aîné de Ségolène Royal et François Hollande, elle ne pose aucune condition préalable à l'interview. Bizarre, bizarre. De deux choses l'une. Soit Joyce Jonathan (c'est son vrai nom), chanteuse de variété catégorie midinette, exploite son histoire d'amour à des fins promotionnelles (son deuxième album, plutôt agréable, est sorti le 10 juin). Soit elle a assez d'assurance pour se montrer telle qu'elle est : bien née, et raide dingue du fiston présidentiel.

Elle soutient «ne pas du tout aimer en parler», en attendant, elle répond à toutes les questions. Par politesse ou par calcul, allez savoir, une chose est sûre, elle n'est pas encore descendue de son nuage. Elle dit de son petit ami qu'il lui ressemble, «serein et positif». Sa mère l'«adore» : «Thomas est un vrai gentil. Un jeune homme absolument délicieux.» Bigre. Le mariage, alors, c'est pour quand ? Parce qu'il y a du boulot, arrêter la liste des convives, on invite tout le PS ou juste les hollandais ? Et les royalistes ? Et les Verts, qu'est-ce qu'on en fait, des Verts ? Ça dépendra des alliances aux municipales… Et puis, bon courage pour le plan de table. Ségolène exigera d'être p