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Critique

Toute la lumière sur James Blake

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Écrin. Le rare néo-crooner britannique sera demain l’attraction majeure du festival parisien Days Off.
publié le 2 juillet 2013 à 20h36
(mis à jour le 3 juillet 2013 à 10h44)

Alors que la France entière se couvre de festivals pop/rock (les Eurockéennes, Beauregard, Main Square ou le Worldwide, rien que ce week-end), les salles parisiennes ont lancé depuis quelques années des mini-saisons estivales qui, au choix, jouent la différence ou en profitent pour puiser dans le vivier d’artistes en tournée européenne.

La Plage de Glazart, ou le festival Colors du Nouveau Casino sont de la première catégorie, tandis que Days Off, installé depuis 2010 à la Cité de la musique et Salle Pleyel, joue le coup de l’écrin premium posé dans la moiteur plus ou moins théorique du mois de juillet. Il fait toujours bon arpenter la programmation de Days Off. Après les boiseries en veste à carreaux des increvables Lambchop (lundi) puis Beck (hier soir), venu se souvenir de son talent de songwriter à la guitare solo, Days Off s’offrira ce soir à la pop française avec Rover, dans la catégorie emportements chevelus, précédé par les néo-yéyés de Pendentif.

Clou. Mais c'est demain que le festival parisien sort son gros lot : la seule date française du Britannique James Blake cet été (il ne reviendra qu'en octobre au Trianon, également à Paris). Joli coup, tant Blake est désormais le sujet d'un culte qui semble là pour durer, et un moment marquant pour le chanteur, qui cherche encore hors de son pays une reconnaissance médiatique. Jouer devant 2 000 personnes à la Cité de la musique pourrait bien tenir ce rôle pivot, alors qu'Overgrown,