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Libération
Critique

Gros son d’Inde à la Villette

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VIbes. De l’electro à la trance Goa, trois jours de concerts à Paris.
publié le 4 juillet 2013 à 20h36
(mis à jour le 5 juillet 2013 à 10h35)

La fascination de l'Occident pour l'Inde, qui ne date pas d'hier, reste vivace. Si la génération hippie allait méditer et écouter du sitar, celle d'aujourd'hui est attirée par un pays émergeant où high-tech cohabite avec tradition. Le sous-continent danse au son des asian vibes nées dans les communautés indo-pakistanaises de Grande-Bretagne. Pendant trois soirées, le Cabaret sauvage va transporter à Paris cette ambiance très épicée.

Les maîtres d'œuvre de la programmation sont deux amoureux de l'Inde, Sylvie et Pierre Tellier, journalistes et animateurs des nuits parisiennes métissées. «Nous allons en Inde tous les ans depuis 1987», explique le second, la première ayant même appris l'hindi. Pendant trois jours (et nuits), ils souhaitent refléter la diversité et la vitalité des cultures du pays avec une partie spectacle à 20 heures et une soirée de 23 heures au petit matin. Dès 10 heures, un bazar indien animera les abords du cabaret. Au programme, fanfare du Rajasthan, danse, DJ, groupes live et fakirs : une initiée marchera sur du verre, mais on fera l'impasse sur les charmeurs de serpent car «on ne trouve pas de cobras en France», dit avec une nuance de dépit Bilal Khan, de la troupe Kerap.

La partie dancefloor se partagera entre la trance Goa (vendredi), l'Asian bass (samedi) et le Bollywood Trance (dimanche). «La culture du clubbing est récente en Inde, explique Sylvie Tellier. Tout a démarré à Bombay avec le Blue Frog, une ancienne