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Midnight Juggernauts: «Calvi en trois mots ? Des corps, des poulettes, du respect»

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(Elvire von Bardeleben)
publié le 8 juillet 2013 à 14h18

Cosmique pop, prog dance… Le trio australien auteur d'Uncanney Valley, un deuxième album planant très adapté à la picole sur la plage (au festival, donc), collectionne les drôles de qualificatifs. Et revient à Calvi on the Rocks, mû par le souvenir ému de leur première expérience en 2010.

Où seriez-vous si vous n’étiez pas à Calvi?

Dans un aéroport, déprimés, à nous demander pourquoi on n’est pas là. On passe la plupart de notre temps dans des aéroports, on connaît maintenant toutes les lounges, leurs menus. On songe même à sortir une application qui permettrait de les noter.

Quel est votre meilleur souvenir de festival?

Fuji Rock au Japon en 2008. Il n’y avait pas de distributeurs de billets, on n’avait pas de liquide, mais que des tickets pour des pizzas que nous avaient donné les organisateurs du festival. Pendant trois jours, on n’a rien mangé d’autre que de la pizza japonaise... Un soir, on est parti faire un peu de randonnée dans la montagne. Alors que le soleil se couchait, on a entendu My Bloody Valentine qui commençait son set. C’était magique.

Quelle serait la programmation de votre festival idéal ?

Michael Jackson, les Beatles, les Zombies période Odyssey & Oracle, David Bowie avant Young American, et le Muppet Band en 1974, quand ils avaient un super artiste programmé chaque semaine.

Résumez Calvi en trois mots.

Des corps, des poulettes, du respect.

A quoi carburez-v