Un combat de coqs. Voilà comment a débuté l’une des plus importantes tournées jamais entreprises par un artiste français. Et elle s’achève ce soir, en 2013, au Stade de France.
Bref rappel : en décembre 2008, Claude François officie au jury de la Star Ac. Défié via l'émission rivale Salut les copains par son compère Johnny Hallyday, il déclare se sentir «prêt» : «Je vais remonter sur scène. La France a besoin d'hommes forts et de paillettes. Fini l'époque des blousons noirs.»
Quatre ans et demi plus tard, à 74 ans, Claude François a donc tenu promesse. Toutes ces années ont été nécessaires pour orchestrer 280 dates, 75 musiciens, 50 clodettes, et débaucher l’orchestre philharmonique du Caire (d’où il est natif) pour une tournée à guichets fermés dans des salles aussi inattendues que le bar de la place de Solre-le-Château (Nord), le Botanique de Bruxelles, ou le Macumba du camping des Mouettes, à Nice.
FRAGRANCE. Le retour de l'ex-star des yéyé à ses premières amours - toutes filles hurlantes sur son passage - a d'abord inquiété. Surtout dans les milieux médiatiques qu'il contrôle désormais en partie. Au cours des années 90, Claude François est en effet devenu l'actionnaire majoritaire du nouveau groupe de presse culturel, Culte (Télérama, les Inrocks, Libération, le Nouvel Observateur). «Il n'est jamais intervenu [dans nos publications, ndlr], témoigne un journaliste des Inrocks. D'ailleurs, on le voit rarement