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Critique

Grattes gratos à Fnac Live

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Bourse. Le festival symbolise l’essor de rendez-vous de qualité gratuits. Qui chamboulent l’économie du secteur.
Christine and the Queens sera sur scène samedi. (Photo F. Cabrera)
publié le 17 juillet 2013 à 21h26
(mis à jour le 18 juillet 2013 à 10h19)

La semaine dernière, la place de la République, à Paris, résonnait des décibels du festival Soirs d'été, chapeauté par la mairie du IIIe arrondissement. Longtemps installé à côté du square du Temple, celui-ci a profité de la vastitude nouvellement minéralisée pour densifier sa programmation, avec des noms aussi huppés que Babyshambles ou Jake Bugg. Particularité : tous les concerts étaient gratuits. Comme le sera, ce soir au même endroit, mais cette fois dans le cadre de Paris Quartier d'été, la prestation du Kwazulu-Natal Philharmonic Orchestra, formation fondée en 1983 qui jouera dans le cadre de la Journée internationale consacrée à Nelson Mandela (lire page 8).

Voisinage. Tendance saisonnière, on constate la multiplication d'événements d'envergure, à Paris et ailleurs, auquel le public a dorénavant accès sans bourse délier. Précurseur, le festival annuel de la Fnac démarre aujourd'hui aussi sa session 2013. Inscrit dans le cadre des activités de Paris Plage, l'ex-Fnac Indétendances a gagné en visibilité en s'installant à partir de 2011 face à l'Hôtel de Ville. Environ 15 000 personnes par soir pourront venir y applaudir quelques gros calibres, format Olivia Ruiz ou Jacques Higelin, enserrant de frétillants espoirs façon Palma Violets, Christine and the Queens, Concrete Knives, Villagers, La Yegros ou Lisa Leblanc, qui figurent parmi ce qu'on a entendu (et/ou vu) de mieux durant le premier semestre. De quoi satisfai