Psy est un drôle de garçon. Au sommet de sa gloire, le chanteur coréen se répand en révélations sur son passé pas très heureux et un présent à peine plus festif dans une interview donnée au Sunday Times anglais.
L'auteur de Gangnam Style dresse un portrait à charge de son père «étrange et ennuyeux», qui a voulu le convaincre à coups de torgnoles de reprendre l'entreprise familiale. Les raclées n'ont pas fléchi la volonté du jeune Psy qui ne se sent aucun talent pour les mathématiques et la gestion d'entreprise. En 1996 son père lui donne de l'argent pour qu'il parte étudier à la fac de Boston; une fois arrivé, Psy s'inscrit à une école de musique où il échoue au concours d'entrée (et en profite pour dilapider le pécule paternel).
Quand il rentre à Séoul, ses géniteurs étant de toute façon fort mal disposés à son égard, il tente de percer dans la musique. En 2001, quand il se fait arrêter en possession de drogue et et écope d'un mois de prison, ses parents refusent de l'aider. Le chanteur évoque «une chute terrible» et croit utile de préciser: «Il n'y a pas de prisons sympas en Corée.»
Aujourd'hui, Psy a atteint la gloire dont il rêvait, mais semble encore hanté par de vieux démons, à commencer par la cigarette (son père lui avait pourtant conseillé de profiter de la prison pour arrêter). La journaliste du Sunday Times rapporte que les trois paquets de clopes sur le bureau de la pop star ne suffiront peut-être pas le temps de