Nicolas Jaar s'est déjà fait remarquer il y a deux ans avec un premier album solo et une tournée prometteuse. Il est de retour avec son binôme new-yorkais, Dave Harrington, sous le nom de Darkside. Ambiant, planant, electro et parfois pop, Psychic explore et fusionne les genres. Il ne révèle pas le côté sombre de Nicolas Jaar et Dave Harrington, plutôt leur talent.
Comment avez-vous commencé à travailler ensemble?
Nicolas Jaar Il y a deux ans, je cherchais des musiciens pour m'accompagner sur la tournée de promo de mon album solo. J'ai demandé à un ami de me trouver le meilleur guitariste de New York et il m'a conseillé Dave. Seul problème: il jouait de la basse, pas de la guitare. J'ai quand même pris rendez-vous avec lui. On a improvisé, pour voir. Depuis, on ne s'est plus quittés.
D’où vient le nom Darkside?
N. J. Trois mois après s'être rencontrés, on s'est retrouvés dans une chambre d'hôtel à Berlin. A la nuit tombante, on a voulu faire un peu de musique. On avait apporté avec nous de petits hauts-parleurs qu'on a branchés, malgré le fait que les prises étaient américaines et qu'on n'avait pas d'adaptateur. On a commencé à jouer à la guitare, quand soudain ils ont explosé et un nuage de fumée a envahi la chambre qui était déjà très sombre. Une drôle d'