SPECIAL FIAC. Le choix de Gallien Déjean, commissaire au Treize (Paris): «The Show is Over» : la déclaration, ici, n'est pas employée comme l'illustration ou le commentaire douteux d'un fait divers mais au contraire comme une volonté de mise à distance du spectacle médiatique.»
C'est peu dire que le long (cinq pages) entretien avec Bertrand Cantat publié hier dans les Inrockuptibles était attendu. Sur le plan musical évidemment, puisque le chanteur de feu Noir Désir a dévoilé le 30 septembre le premier extrait de son manifeste, Horizons, qui doit sortir le 18 novembre. Il l'a enregistré avec Pascal Humbert, avec qui il forme désormais le duo Détroit. Attendu tout autant, Cantat, sinon plus, sur le plan humain et «fait divers». C'est la première fois que l'icône rock française revient publiquement sur le drame qui a marqué sa vie et anéanti celle de sa compagne, l'actrice Marie Trintignant : les coups qu'il a portés à cette dernière un soir de juillet 2012, en Lituanie.
Ne revenons pas sur la légitimité d’un meurtrier condamné et qui a purgé sa peine (quatre ans en prison) à exister (à perpétuité). A la fois civilement et artistiquement. La justice est passée, l’intéressé a payé. Ecoutons plutôt ce que Cantat a à dire. Libre ensuite à chacun de penser - ou de choisir de juger - en conscience. Comme le chanteur face à la sienne, que lui seul connaît.
Le supposé déni face à ses actes
«Je n’ai jama