Juste après, il file chanter aux Années bonheur. Il en sourit. «J'aime bien ces journées, passer de vous à Patrick Sébastien. Ça n'est pas du cynisme ni de la provocation. Je fais les deux avec la même sincérité, j'en retire le même plaisir que quand je fais Normandia pour Françoise Hardy ou que je reprends Marina avec les Gipsy Kings.» Mais oui, pas de problème Julien, on comprend très bien : c'est comme nous quand on passe du velouté au cassoulet, un kif, tant que la cuisson est bonne, bonne, bonne. Mais non, c'est plus subtil que ça. Il précise : «L'important, ça n'est pas le support, c'est ce que je vais injecter dedans.» OK, Master & Commander Julien Doré. Qui dira aussi : «Oui, c'est moi qui alimente ma page Facebook, et je ne fais pas du tout ça par obligation mais pour échanger avec les gens qui m'aiment. De toute façon, je ne me plie à aucune obligation.» Farouche JD, indomptable tel le beau lion de la pochette de son nouvel album, Løve.
Aurait-il le melon ? Se verrait-il en roi de la jungle, au-dessus du troupeau, lui qui a à la fois réussi et transformé l'essai post-Nouvelle Star (300 000 ventes pour le premier album Ersatz, près de 100 000 pour le suivant Bichon) ? C'est plus subtil que ça. Julien Doré a littéralement une grosse tête, sur un corps comme compacté par César et souligné par du slim. Mais l'on sait qu'il ne faut pas confondre arrogance et abondance capillaire à e