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Libération
Interview

Only Real: «Je veux faire des chansons que les gens aimeront immédiatement»

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Le rouquin roublard a inauguré le Pitchfork festival. Rencontre.
publié le 1er novembre 2013 à 15h06

Il a 22 ans, mais en paraît 14: l’air teigneux, casquette vissée sur la tête, K-Way et baskets crado. À le voir ainsi, on peut douter que Niall Galvin soit capable d’enflammer un public. Mais après avoir électrisé le Midi Festival (Hyères) en juillet dernier, il a renouvelé l’exploit en ouverture du Pitchfork, jeudi, à Paris.

Dans la grande halle de la Villette encore peu peuplée, il avoue n'avoir jamais joué devant autant de monde, fait tomber sa guitare mal accrochée à sa sangle, en rigole. Puis passe aux choses sérieuses: avec un batteur, un bassiste et un guitariste, Only Real enchaîne les hits entre surf pop et rap, mélange aussi improbable que rafraîchissant, où les chœurs cheesy se heurtent à son accent cockney.

Après un (trop) court set d’une trentaine de minutes, on retrouve Niall Galvin dans les loges. On sort le dictaphone, il s’empare d’un sandwich jambon-beurre qu’il mastiquera énergiquement durant toute l’entrevue, même quand il formule des réponses. Rencontre avec un garçon d'un naturel déconcertant.

La dernière fois qu’on vous a aperçu, c’était au Midi Festival, vous n’étiez engagé auprès d’aucune maison de disque. Qu’en est-il aujourd’hui?

N.G.: Déjà, j'ai trouvé un manager! J'ai sorti l'EP Days in the City et je travaille à mon premier album. Je rencontre pas mal de labels différents pour signer un contrat… Les réactions sont positives. On dit que l'industrie musicale est moribonde, mais ju