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Inrocks: dames de chœur à l’honneur

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Cette année, les femmes donnent le ton de la 26e édition du festival qui programme 40 groupes dans sept villes. Sélection.
publié le 5 novembre 2013 à 19h26

Abondance de biens ne nuit pas. Si l’on s’en remet au bon sens populaire, on ne peut que se féliciter de l’avalanche de propositions musicales dont Paris fait l’objet à cette époque de l’année. Pour des histoires de calendrier (une météo guère propice aux départs en week-end, aucune fête concurrente susceptible de grever le budget), mars et novembre sont les mois les mieux lotis. Et là, depuis trois ans maintenant, le Pitchfork Festival met le feu aux poudres à la Villette. Jeudi, vendredi et samedi derniers, il y avait foule pour Hot Chip, Disclosure ou Darkside.

Or, les barrières à peine démontées dans le XIXe arrondissement, voici que survient le vénérable festival des Inrocks qui, lui-même, coexiste avec d'autres concerts qui auraient pu figurer à son affiche (deux Zénith d'Arctic Monkeys, Skip & Die et !!! à la Maroquinerie, Emilíana Torrini au Trianon…). Aussi longtemps que le portefeuille tient le choc - sur un segment de population pourtant relativement restreint -, avec des soirées Pitchfork à 50 euros (pour une dizaine de groupes) et des plateaux Inrocks autour de 30 euros (pour quatre groupes), personne ne trouve rien à y redire.

Comme de coutume, le festival des Inrocks se déroule à Paris, donc, mais aussi en province (Bordeaux, Toulouse, Nancy, Caen, Nantes et Tourcoing). Huit jours durant (le fragile ménestrel folk Keaton Henson ayant lancé la 26e édition hier soir en catimini à l'église Saint-Eustache), c'est une armada de quarante noms qui