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ETUDE

Les festivals, objets de toutes les attentions

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Des chercheurs ont scruté 390 manifestations internationales. A goûter en colloque et sur papier.
publié le 14 novembre 2013 à 20h26

Les festivals sont sans conteste un objet d’étude délicat à étreindre, puisque hybrides par les disciplines (théâtre, musique, danse, littérature…), les financements (privés et publics), les acteurs (professionnels et bénévoles). Une étude menée sur trois ans et publiée prochainement s’y est attaqué à grande échelle. Basée sur la réalité de ces manifestations qui connaissent un succès croissant, elle porte sur un échantillon massif de 390 festivals internationaux. L’ambition était de ratisser large et de draguer hors de nos frontières.

Convergences. Il a toutefois été décidé de s'en tenir aux festivals de musique, toutes esthétiques comprises, jazz, world, pop, rock, musiques savantes... «Il existe paradoxalement plus de publications sur les festivals de théâtre que sur ceux de musique, alors que ceux-ci sont plus nombreux et divers, explique Emmanuel Négrier, directeur de recherche au CNRS, coordonnateur de l'enquête avec Michel Guérin (directeur de l'Observatoire des politiques culturelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles) et Lluís Bonet (professeur à l'université de Barcelone). Ces derniers peuvent osciller entre l'événement rock de trois jours et une série de concerts classiques étalés sur trois semaines.»

Premier enseignement de cette étude qui sera détaillée lors d'un colloque à Lille la semaine prochaine (1), il y a des convergences extranationales liées au genre musical. «Les Eurockéennes de Belfort ont pl