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Jazz

Le grand jeu de l’Oise pour le jazz

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Jusqu’à la mi-décembre, la 18e édition de la manifestation entend s’adresser à tous les publics.
La violoniste et chanteuse Yilian Cañizares jouera dimanche à Marines (Val-d'Oise). (Photo Julien Mignot)
publié le 25 novembre 2013 à 18h01

Au gré des courants qu'il charrie, variés, avec ses multiples lieux d'accueil, Jazz au fil de l'Oise dessine un panorama volontiers ouvert que sa directrice artistique, Isabelle Méchali, revendique à l'occasion de cette édition déjà en route : «Le parcours du festival s'avérera parfois audacieux pour notre seule foi en l'universalité de la musique, sans frontières.»

Ce faisant, il renouvelle le souhait de s'adresser à tous les publics, notamment via la résidence offerte au violoncelliste Vincent Courtois, exercée de diverses manières sur le terrain, tant «pour transmettre ses valeurs aux scolaires et susciter l'engouement de nouveaux publics», lors d'interventions pédagogiques, que «favoriser le développement des pratiques», selon Isabelle Méchali.

Alter ego. L'occasion également d'assister à la nouvelle création de Courtois, la Leçon de mots, qui répond à la commande du festival, en compagnie de l'épatant conteur André Ze Jam Afane, slammeur d'origine camerounaise, associé au pianiste Benjamin Moussay, en clôture de la résidence (vendredi à Courdimanche).

Ce sera le quatrième épisode d'une collaboration entre l'intense violoncelliste et son alter ego, poète africain à la belle énergie, initiée en 2002 par les Petites Histoires translucides, suivie par les Contes de Rose Manivelle en 2004 et l'Homme avion aux accents postrock et textes militants, quatre ans plus tard