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Festival

Des Trans porteuses

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Une sélection de groupes prometteurs jouent jusqu’à dimanche au festival rennais.
Les Ukrainiens de DakhaBrakha se produiront vendredi et samedi. (Photo DR)
publié le 3 décembre 2013 à 19h06
(mis à jour le 5 décembre 2013 à 18h58)

Appelons ça un profond attachement et la reconnaissance d’un flair têtu largement étanche aux modes. Chaque année, début décembre, on retourne se geler aux Transmusicales de Rennes avec la certitude d’y gagner du temps sur les mois qui vont suivre. En cinq soirs - d’aujourd’hui à dimanche -, le curieux armé de bonnes chaussures peut y voir pas mal d’artistes qui feront l’actualité future. Et cela fait trente-cinq ans que ce petit jeu en vaut la chandelle, avec une remarquable stabilité à peine chahutée par des questions logistiques. Cette année, ce sont les travaux de la petite et cosy salle de la Cité, en plein centre-ville, qui empêchent le festival de s’y produire mais lui permettront de faire quelques économies nécessaires sur son budget - crise oblige.

Côté musique, on ne s'y économisera toutefois pas, vu la cohorte de comètes typiques des Transmusicales. Au-delà des noms qui agitent le microcosme, la programmation dessinée depuis trois décennies par Jean-Louis Brossard cherche avant tout le bon moment pour donner leur chance à des groupes débutants. Quitte à passer son tour si les astres sont mal alignés - ce qui explique qu'on n'y ait pas croisé quelques fleurons de l'époque comme James Blake ou Caribou.

Funk blanc. Parmi les artistes à voir, on mentionnera le crooner fébrile