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Rétro

2013 année bien rebondie

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2013, la rétrodossier
Le monde a finalement survécu au Harlem shake mais 2013 ne se remettra peut-être pas du twerk et de tous ses dérivés. Vous ne savez pas twerker ? Ne vous obstinez pas, d'autres l'ont très bien fait pour vous. La preuve par l'exemple.
Keith Haring, précurseur du twerk. (Image kingsofny.tumblr.com.)
publié le 23 décembre 2013 à 12h47
(mis à jour le 23 décembre 2013 à 12h59)

Ce ne fut pas une rétro facile à mener à son terme. Examiner toutes ces paires de fesses se balloter, claquer au ralenti jusqu'à nager dans l'air, a provoqué quelques arrêts du cœur et de l'orbite. Le twerk ou bounce ou booty shake ou néomapouka, n'est plus réservé aux danseuses de la Nouvelle Orléans, de Jamaïque ou de Côte d'Ivoire. Cette danse délicieusement indécente a largement dépassé les frontières de ses contrées d'origine. Miley Cyrus a donné sa version, blanche et polissonne, de l'exercice et fait de ce coup de bassin une choré pop que les enfants reproduisent même dans les cours d'école. Mais le twerk n'est pas qu'une énième danse de l'été. Certaines spécialistes l'ont érigé au rang de parade féministe. Bouger son corps, assumer ses fesses et sa bestialité, être plus sexuelle que bêtement sexy, c'est une partie du discours d'expertes comme Poussy Draama et Fannie Sosa.

Miley Cyrus

Aux derniers MTV Video Music Awards, l’ancienne enfant sage a montré qu’elle en avait sous le justaucorps et sur le bout de cette langue à la longueur inhumaine. Sa prestation toute en subtilité a fait le tour du globe et réussi à nous écœurer en trois coups de rein. Miley s’est fait un prénom et le début d’une mauvaise réputation.

Ru Paul

Les hommes ne savent pas twerker ? Ru Paul et Big Freedia assurent le contraire. Avec Peanut butter, ils assimilent le twerk à une bonne vieille recette sur