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2013, année «bitch»

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2013, la rétrodossier
Ce terme a gagné une aura presque sympathique et l'année y aura largement contribué. Cette caste où règne la provoc, le too much, les coups d’œil en coin et les mauvaises pensées, rivalise avec celle des dames chics à la Taylor Swift. Et la gente masculine n'en est pas exclue.
Les héroïnes de «Spring Breakers» ont érigé la bitcherie au rang d'art. (Photo DR)
publié le 24 décembre 2013 à 9h08

La «bitcherie» ce n’est finalement rien d’autre qu’une lutte de chaque instant contre l’ennuyeuse existence que les tenants du bon goût voudraient nous imposer. Voici quelques-unes des «bitchs» de l’année, pas toutes pour les mêmes raisons.

Miley Cyrus

Evidemment la grande tenante du titre ne pouvait être qu'elle. Elle ne comblera probablement pas les attentes des militantes de la cause féministe, mais elle a quand même fait un doigt (lors des MTV Video Music Awards) et tiré la langue à la même Amérique qui avait mis Janet Jackson à l'amende pour avoir montré son sein pendant le Super Bowl. Tous les sondages sauvages la donnent gagnante haut la main. Rebellion, scandales, Miley, 21 ans à peine, est passée d'ado niaiseuse à bitchie en chef en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle reniera probablement ce nouveau statut dans quelques années -ça sent le plan marketing à plein nez- mais pour l'heure, il lui permet de voir sa vidéo (We Can't Stop) caracoler à plus de 320 millions de vues.

Nigella Lawson

Chef superstar de la télévision britannique, Nigella Lawson avait eu la plus ou moins bonne idée d'épouser, il y a dix ans, Charles Saatchi, grand caractériel et marchand d'art milliardaire. Leur divorce et tous les scandales qui vont avec ont fait la une des journaux britanniques cet été. Nigella, 53 ans, a été étranglé en public, a quitté sa maison sous l'œil des paparazzi et avoué très récemment, devant un tribunal chargé de jug