A chacun de ses concerts, elle apparaît entourée d’un groupe entièrement féminin. L’ancienne Destiny’s Child a toujours mis la femme au cœur de ses préoccupations. Femme d’affaires (en juin 2013, elle gagnait 8 millions d’euros de plus que Jay Z, son compagnon), star planétaire, meneuse de troupes, Beyoncé a un fer de lance: la condition féminine. C’est l’un des thèmes phares de son cinquième album, cocktail de refrains gentillement soumis -«J’ai été une très vilaine fille. Que vas-tu me faire? Punis-moi s’il te plaît»- et de pensées féministes empruntées, notamment, à l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie: «Parce que je suis une femme, je suis censée aspirer au mariage. Je suis censée faire des choix en gardant à l’esprit que le mariage est le plus important d’entre tous. Le mariage peut être source de joie, d’amour et de confort mutuel. Mais pourquoi enseigne-t-on aux filles qu’elles doivent se marier tandis qu’on ne dit rien aux garçons?»
Gonflée à bloc par le succès de son dernier disque, Beyoncé vient de publier une tribune intitulée Gender Equality is a Myth! («l'Egalité des sexes est un mythe!»). Le texte a été mis en ligne ce matin sur le site de l'organisation dirigée par Maria Shriver, ex-femme d'Arnold Schwarzenegger et nièce de John Fitzerald Kennedy, qui milite en faveur de la cause des femmes. Beyoncé écrit: «Nous devons arr