«Liberté d'aimer pour tous.» Ces quelques mots, qui s'affichent à la fin du dernier clip de Googoosh, la star de la chanson populaire iranienne, font beaucoup parler dans son pays depuis la publication de la vidéo vendredi, jour de la Saint Valentin, sur sa page Facebook.
Celui-ci met en scène, dans un suspens que l'on ne qualifiera pas de haletant, un couple de jeunes femmes dans leur vie quotidienne -rejetées par leur famille- et, en parallèle, vivant ensemble un concert de la chanteuse. Si le clip ne va pas jusqu'au baiser, il les montre bien se tenir la main dans un pays où, comme le soulignaient encore l'année dernière les Nations unies, les homosexuels sont encore durement persécutés. C'est comme si Johnny Hallyday avait pris position en faveur du mariage pour tous.
Si la chanson Behesht ne marquera pas la carrière de la chanteuse déjà chargée en mièvreries (on conseillera plutôt cette compilation de choses plus réussies), elle profite de la notoriété de l'artiste en Iran, qui mène depuis les années 60 une carrière qui la situerait chez nous entre Dalid