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Le nouvel album de Notwist en exclusivité sur Next

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Six ans après leur dernier disque, le groupe allemand revient avec «Close to the Glass», magnifique concentré de pop mélancolique.
The Notwist (Photo Jörg Koopmann)
publié le 17 février 2014 à 10h21

The Notwist ont été touchés tardivement par la grâce. Le miracle s'est produit en 2002, avec leur (cinquième) album Neon Golden : un hybride de rock électronique, très poétique, qui leur a valu une entrée direct au panthéon des stars de la musique indé. Entre-temps, ces Bavarois ont sorti en 2008 le joli The Devil, You & Me (un peu éclipsé par le succès de son prédécesseur). Ils reviennent aujourd'hui avec Close to the Glass, magnifique concentré de pop mélancolique. A cette occasion, on a rencontré leur chanteur Markus Acher, lors d'un passage éclair à Paris au mois de janvier.

Close to the Glass : 

Vous avez adopté un rythme de croisière : un disque tous les six ans.

C'est vrai, mais ce n'est pas délibéré! Après chaque sortie d'album, la tournée nous mobilise plusieurs mois. Ensuite, chacun se consacre aux autres projets musicaux dans lesquels il est impliqué (Lali Puna, 13 & God, Ms. John Soda, Tied & Tickled Trio…). On est aussi sollicités pour des musiques de film, de théâtre, des pièces radiophoniques… On vient de composer la musique d'une pièce de Sartre, Les jeux sont faits, qui se jouera au Deutsches Theater de Berlin. En général, au bout de trois ans, les concerts nous manquent. Alors on repart en studio, mais on n'est pas des rapides. Écrire un album et l'enregistrer nous prend au moins un an et demi. A chaque fois, on se dit qu'on s'y remettra plus rapidement. Mais en vérité, je crois que ce temps hors studio est incompressible. On a besoin de prendre l'air et de travailler avec d'autr