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Interview

Set & Match : «On prend la déconne au sérieux»

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Rencontre, lors de leur premier concert à Paris, avec les Montpelliérains qui incarnent un rap à contre-courant, tendance optimiste.
publié le 1er avril 2014 à 18h13
Comment avez-vous commencé à rapper ?

Jiddy: J'ai commencé par les cassettes de Will Smith à l'époque de Gettin Jiggy Wit It. On avait deux postes de radio avec mon frère: un qui mettait le son, avec les cassettes de Will Smith, et l'autre qui nous enregistrait.

Faktiss: Moi, c'était en écoutant des morceaux de Disiz. Je me rappelle que, quand j'étais tout petit, je matais Disiz et je me disais: «Je me vois trop faire ça.» J'ai fait un premier morceau et j'ai continué.

Bunk: Je n'ai pas commencé par le rap. Mais, au collège, j'écoutais du rap avec un de mes très bons potes qui s'appelle Raziec. C'est là que j'ai appris qu'il y avait d'autres choses que Nirvana et Offspring. On a découvert IAM, NTM… On a commencé à essayer quelques platines, on faisait un peu n'importe quoi. Je m'y suis mis d'abord pour rigoler avec des potes. Puis pour de bon, en rencontrant Faktiss à Montpellier, en 2007.

Comment a débuté Set & Match ?

Bunk: En 2007, quand je suis arrivé à Montpellier. A l'époque où MySpace marchait à fond. J'ai un peu cherché les rappeurs sur Montpellier. Je suis tombé sur Faktiss. On a échangé des mails et on s'est rencontré. On a fait un morceau, puis deux, puis trois et on a fait un petit EP. Et puis ses potes, Jiddy et Spazz, sont venus nous rejoindre. Spazz a quitté le groupe il y a un an. On était 4 au début.

Faktiss: Quand on a commencé, je traîna