Menu
Libération
COUNTRY

Israel Nash, la folk tranquille

Article réservé aux abonnés
Très influencé par Neil Young et les années 70, le chanteur et guitariste américain de 32 ans livre «Rain Plans», un troisième album nostalgique et moite.
Israel Nash. (Photo DR)
publié le 9 mai 2014 à 19h06

La première écoute est troublante. Neil Young aurait-il ressorti un album oublié ? Même présence, voix similaire, mélodies tout aussi léchées. Parfois, on entendrait presque les harmonies de David Crosby et de Graham Nash. Mais rien de tout cela. Israel Nash existe bel et bien, en chair et en os, et une guitare à la main. Et, bien qu’il porte en partie le même nom, il n’a nulle parenté avec le musicien du groupe mythique des années 70 dont Neil Young fit partie .

Israel Nash Gripka (son patronyme pour l'état civil) n'a que 32 ans. Originaire du Missouri, ce grand barbu a plus l'allure d'un ZZ Top avec sa barbe effilochée. Il y a huit ans, il décide d'abandonner des études de sciences pour la musique. Destination New York où il va rester jusqu'en 2011, alternant petits boulots dans les écoles et sa musique, ses textes. Tous parlent de solitude, de paysages lointains, d'une ruralité que la musique country a longtemps décrite. Avec sa petite famille, le jeune père quitte sa ferme des Catskill Mountains, dans l'Etat de New York, pour un ranch à l'ouest d'Austin, au Texas. C'est dans cette nouvelle demeure de Dipping Springs (il juge les studios inhumains) qu'il enregistre Rain Plans, son troisième album. Trois ans après Barn Doors and Concrete Floors, il y peaufine ses compositions en compagnie du guitariste Joey McClellan et d'Eric Swanson et sa pedal steel, qui partage souvent la scène avec le groupe Midlake.

Ballades. Nash