Achaque prise de contact avec les responsables de manifestations festivalières, tandis qu'un bon nombre de musiciens, tous styles confondus, est à l'orée de son lancement, l'inquiétude prévaut. Stéphane Kochoyan, qui chapeaute la programmation d'Orléans Jazz (à la veille de sa 24e édition) et gère Jazz à Vienne (qui s'ouvre le 27 juin), craint, au vu de la gravité de la «situation générale», des conséquences dramatiques pour certaines structures : «Il n'y a aucun conflit entre les intermittents et nous, et vice versa, tient-il d'abord à préciser, mais nous allons devoir naviguer à vue, en fonction de l'évolution du mouvement. En ce qui concerne Orléans, dont je suis le directeur artistique, aucun artiste ne m'a appelé pour une annulation. Pour Jazz à Vienne, seulement subventionné à hauteur de 17%, 5,2 millions de dépenses ont été engagés [un surcoût de budget par rapport à l'an dernier, généré notamment par la venue de Stevie Wonder, ndlr], si le festival est annulé, c'est la banqueroute. La balle est aussi dans le camp du ministère du Travail.»
Pour l’heure, Stéphane Kochoyan est régulièrement en contact avec les Nuits de Fourvière, autre rendez-vous majeur, en Rhône-Alpes, qui, comme Rio Loco clos dimanche à Toulouse, n’a pas subi de blocage total.
Transats. Pour cette édition, le festival Orléans Jazz retrouve le jardin de l'Evêché après deux ans d'absence, nécessaires à la rénovation de son hôtel particul