La confrontation annoncée depuis le mois de mai entre YouTube et des labels indépendants va bien avoir lieu. Mardi, dans le Financial Times, Robert Kyncl, en charge des affaires commerciales et des contenus pour YouTube, expliquait que les musiques des maisons de disques qui n'auront pas signé un contrat avec la plateforme de streaming lui permettant d'exploiter leur catalogue sur un nouveau service payant à venir en seraient tout simplement éjectées. Et ceci, «dans quelques jours».
D’où vient le blocage ?
En mai, WIN (Worldwide Independant Network) et Impala, des fédérations de labels indépendants, dénonçaient l'attitude de Google, propriétaire de YouTube, dans les négociations. Le géant américain ne proposerait aux maisons de disques indépendantes «qu'un contrat type […] très en dessous des taux actuels négociés» avec Spotify ou Deezer. Depuis, rien n'a bougé, mais Google France l'a confirmé à Libération : «Les labels qui seront bloqués sur ce service le seront pour l'ensemble de YouTube.»
Quels labels sont concernés ?
Les trois majors du disque (70 à 80% du marché mondial) ont signé. Comme certains des plus gros agrégateurs, des entreprises qui distribuent un ensemble de labels et négocient en leur nom : le géant américain The Orchard, Believe pour la France et l’Europe, Toolroom ou YG Entertainment. Difficile, en réalité, de savoir quelles maisons de disqu