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Lana Del Rey, sur le fil de l'émotion à l'Olympia

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La chanteuse était l'invitée d'honneur de la Fête de la musique de France Inter samedi soir à l'Olympia.
Lana Del Rey au festival Coachella en Californie, en avril. (Photo Mario Anzuoni. Reuters.)
publié le 22 juin 2014 à 14h49

Débuter un concert par «my pussy tastes like Pepsi Cola» c'est osé, surtout lorsque le récital est retransmis sur l'antenne de France Inter. Mais Lana Del Rey, invitée d'honneur de la Fête de la musique organisée à l'Olympia (en accès libre) par la radio publique, fait les choses avec une telle nonchalance, et cet air diaboliquement ingénu, que ça passe toujours à la lisière du borderline.

En invitant la chanteuse américaine cinq jours après la sortie d'Ultraviolence, son second album, France Inter s'assurait une cohue des grands jours, sur les ondes et le trottoir du boulevard des Capucines. Elle eut bien lieu, et laissa sur le carreau un certain nombre de ses fans, comme c'était à prévoir. Arrivée sur scène avec le retard de rigueur, «Lana», comme aiment le crier ses fans, s'est présentée telle qu'en elle-même, avec cette voix fragile qui pousse parfois à se demander «est-ce que ça va passer?».

Elle a d’abord fait savoir qu’elle ne pouvait rêver mieux que Paris pour fêter, en ce premier jour d’été, ses 28 ans. Le public lui a donc offert un joyeux anniversaire a capella et un bel accueil (on a même vu un émotif retirer son tee-shirt).

Icône pop

Moins poseuse et moins boudeuse, Lana Del Rey peut se targuer de présenter un album qui, au regard de ce qui horripilait chez elle au départ, ne s’éparpille plus dans le mélodramatiq