Qui a mis la plus grosse déculottée hier soir? L’équipe d’Allemagne face au Brésil, ou Caribou contre les autres DJs de Calvi? Si la Mannschaft a atomisé la Seleçao, le groupe de Dan Snaith donnait lui aussi l’impression de ne pas jouer dans la même division que les autres musiciens du festival.
La quatrième soirée de Calvi on the Rocks avait commencé plus tôt par une fête privée, donnée sur le toit d'un hôtel. Major Lazer, sans Diplo, y jouait les mercenaires avec un set d'une demi-heure à peine, devant une foule d'happy few, dont Adèle Exarchopoulos et Pierre Sarkozy. Leur mini-mini-concert terminé, les Américains se dépêchaient de rentrer à l'hôtel pour voir la seconde mi-temps du match.
Beats tonitruants
Sur la grande scène du festival -le Théâtre de verdure-, Joakim terminait à ce moment-là son live et laissait la place à Jungle. Le collectif britannique fait tout pour garder son mystère: ses leaders ont pris les noms de «J» et «T», et leurs concerts sont la plupart du temps nimbés d'une épaisse couche de fumée pour que le public ne puisse voir leurs visages. Difficile de dire si le groupe a tenté la même expérience à Calvi: après l'orage de la veille, le vent soufflait hier sur toute la baie et avait même fait craindre une annulation des concerts. Les Anglais ne pourront de toute façon se cacher bien longtemps: après avoir conquis l'Angleterre l'an dernier, leurs titres Heat, Platoon et Busy Earnin' les font tourner cette année dans le monde entier.
Celui que tou