Troisième volet de notre découverte des musiques utilisées par les DJ, producteurs et instrumentistes invités par le festival toulousain des Siestes électroniques à fouiller dans le fonds discographique du musée du Quai-Branly, à Paris, qui documente les musiques populaires et traditionnelles.
A eux d’en tirer une nouvelle musique, d’entrechoquer des instruments qui ne se sont jamais rencontrés ou d’interroger les liens imprévus entre certaines traditions musicales et les rythmiques des machines électroniques.
Dimanche 20 juillet, c’était au tour du Français Frédéric Sanchez, concepteur d’ambiances sonores pour des défilés de mode et des installations, puis du New-Yorkais Ron Morelli, patron de l’influent label électronique L.I.E.S.
Romance croate et libellules de Birmanie chez Frédéric Sanchez
«Frédéric Sanchez a voulu que sa composition présente à la fois un aspect poétique et un aspect synthétique. L'un des morceaux utilisés pour l'aspect poétique est Cveti mi fijolica («Eclos pour moi, ma violette»), tiré du disque Croatie, musiques d'autrefois (Ocora, 1997).
«Ce disque regroupe des enregistrements datant de 1958 à 1993, qui proviennent des archives de la radio croate HRT. Il propose un aperçu des musiques, chants et danses des cinq principales régions du pays.
«Cveti mi fijolica est une courte chanson d'amour a capella, interprétée par la chanteuse Tereza Marcinjas, sur laquelle on ne sait rien. La chanson a été enregistrée en 1958, et elle utilise le dialecte kaïkavien, qui e