Nous mailons quatorze questions de notre cru à l'insaisissable baladin pèlerin de Barcelona et Budapest, George Ezra. Il laisse de côté les questions «Comment décririez-vous votre style vocal ?», «Votre chant est intense, dramatique ; qu'est-ce qu'un adolescent insouciant comme vous peut connaître à la tragédie, à l'abandon, à l'échec ?», et enfin : «Votre nom sonne grec. De quelles origines êtes-vous ?» - pour répondre gentiment à tout le reste, à la main, d'une écriture appliquée et un peu torsadée de cahier à spirale. Signé «George».
En blindfold test, on vous imagine vieux chanteur noir de morna, bluesman éprouvé, bien loin du teenager blond…
Les gens réagissent souvent comme vous ; ils trouvent que ma voix ne cadre pas avec mon visage. L’étrange est que, pour moi, ma voix correspond strictement à mon physique… Je suis ravi de chanter, et rien ne me déconcerte dans ma manière de chanter.
Est-ce qu’il y a eu un jour précis où vous vous êtes découvert «chanteur» ?
Je n’ai pris conscience de ma voix que lorsque j’ai eu 16 ans. Cela s’est produit à l’instant où j’ai compris que je savais chanter. J’aimais alors vocaliser comme à présent, mais entre-temps, ma voix s’est étoffée.
Comment vous êtes-vous formé au chant ?
J’adorais chanter en groupe, avec les potes. Mais je me suis mis à prendre les choses au sérieux quand j’ai déménagé pour Bristol. Faisant en sorte de chanter vraiment, le plus possible, en m’attachant à éprouver ma technique et mon style.
Votre morceau favori sur Wanted On Voyage ?
Elire une chanson ma préférée… je ne peux pas, j'en ai plusieurs… S'il faut absolument me complaire à l'une d'elle, ce serait Spectacular Rival. Elle dégage vraiment, je l'adore, com